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SUJET :

monologue en prose par un ami pour lecteur averti 25 Aoû 2005 18:19 #3872

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Monologue


Absente comme oisiveté sur le frontispice d’un cœur aux lamelles érodées. Découper les cernes comme on fragmente à l’occasion une plébécule, fausse, enjouée ou humectée de silences. De part et d’autre d’une virgule assise, des pas affublés de toute vétusté se décroisent et s’effilochent au tournant, et dans un amas de broussailles aux traits tirés, elle, vierge et vivace, joint deux paumes sans bras et languit. Elle,

elle-flux elle-état, fûmes et oubliâmes d’être comme échos d’insolences vernies au sel bleu. Hurlement à l’improviste ; essence d’une larme droite

perdure

dans une réalité adverse et subversive en forme d’onction. L’âtre encore tiède répond sans crainte désormais : la vieillesse n’a pas d’ennemi.

Périe comme vautrée dans un ciel de salon. Exempte des reproches et des amères sensations de graviers distendus sous la pâleur du parchemin. Elle,

abrupte,

survit parfois, et feint de s’assurer dans le néant l’existence ahurie qui se greffa sous mes talons. Jouxte les villes essaimées sans trace aucune – n’est absurde que dans le regard de qui la mûrit – et meurt ou mourra ou mourut. Traces maniérées de lacérations à l’ombrage poli. Au bord d’une orangeraie pleine de vertus sans récolte possible, une noria souffle sa vacance. Elle file comme ombre dans la pénombre d’une ribambelle de sources. Cède parfois aux caprices de sables sans contours. Et jure sous des pierres tombales mal jaunies, elle ne rira plus de l’écume dissipée.

Tu, je, de loin

en loin, m’irritez, m’enivrent et me laissent pour mort, entre culpabilité aérienne et sillages sans abolition ; mouvements sans portes ni sous-pentes ; regardez choir la propre chute universelle – n’est universel que celui qui compose, je compose, je compose, je, je, je, va-t-en, rugis, rugissons, je bâille, où suis-je ? Si longue sois-tu, tue-tête nu-pied à l’écorce chargée de brimades, drague la brise pendant que nous couvrent les assaisonnements de noirceurs. Ancre satinée comme le rhésus d’un nombril. Ire arrondie, si pauvre, qui veux-tu mimer ? Les ossements parlent, vite, vite, suis-moi, vers ou contre l’opacité.

La nuit fond comme un supplice dans le grain d’une roue.

Arrivé avant les paroles, au détour d’une épaule nue parsemée de cimetières. Surgi d’une angoisse, mèches grisées, comme débouchant d’un proto-épilogue aux allures de morphine. Expié par d’incessantes girations. (Les alvéoles circonscrites par des trajectoires ne se remplissent jamais.)

L’égaré se fie aux orages, comme nous, contre les sursis maintes fois dépolis, soupesâmes une effervescence ; si l’oracle qu’il soulève et emmène pour tout bagage s’en vient à lui déplaire ; si les peaux affranchies s’engoncent, pourpres, purulentes, au-devant de marées d’huiles sur braises. Amorties les éclaboussures de plaies par-dessus les auvents :

tu,

ailleurs,

comme houle de rue à la peau ridée,

versée en étrangère dans les puits d’esthètes, me suis allure-quintessence jusqu’à affouiller les plus innocents interstices !

(Aparté sur le bord du chemin)

Ces drames de gélatine s’éloignèrent, parant le paysage d’un crime à la texture floue et exerçant sur les avenirs douceâtres de savantes oraisons. Enfoncement des servitudes. (Rires et épistrophes.)

(Réveil aux yeux enfumés)

Je descendais un jour une rue de Lisbonne, lorsque j’aperçus un homme gesticulant et parlant très fort devant un restaurant. Il s’adressait de toute évidence à quelqu’un situé derrière la vitrine. Je jetai un regard vers la devanture de verre : c’était un aquarium. A l’intérieur, des homards.

M.padeiro

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monologue en prose par un ami pour lecteur averti 31 Aoû 2005 02:33 #4120

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