Story tools presented by Albert Gea, Reuters

Lenny Kravitz scrunches his face at capitalism.
Lenny Kravitz is nothing if not consistent.

The veteran musician has built a career on preaching positivity over a backdrop of soul and classic rock.

From his 1989 debut Let Love Rule to his latest, It Is Time For a Love Revolution, the themes and sounds have stayed very much the same. He's an artist whose aesthetic is firmly rooted in the past, and yet who continues to find inspiration in the present.

"Look at the state of the world," he said from his Paris home. "In our lifetime, this is pretty crazy. There's chaos in every corner of the globe -- wars, famine, disease, political strife. Everything is just a mess. Financially, everywhere, people are running around with their heads cut off. It's time for a love revolution. Period. It's always time."

But rather than fancy himself a quixotic fusion of Don Juan and Che Guevara, Kravitz emphasizes that his call to open arms is meant on the most basic level. And while his mantra may sound simplistic, it is but a catchphrase for a warmer approach to those around us.

"It can be simplistic, but it can be complex at the same time," he said. "Even if you just run into 20 people a day, you affect those 20 people by the things you say and do. You've gotta start there. If you're in a bad mood or you're rude, you're passing that energy on to the people you come into contact with."

Kravitz was disarmingly friendly throughout our conversation. Life is good these days, he said. And that is reflected in his music. It's an evolution from his last album, 2004's Baptism, which was just that: "I was dealing with a lot of issues -- where I was, what I stood for, a lot of questions, a lot of growth. Those questions got answered. This record is who I am."

From the rockin' title track to the bright-eyed ballad Good Morning; the James Browninspired funk jam Will You Marry Me; the letter to his dad A Long and Sad Goodbye; and the political commentary of Back In Vietnam, Kravitz casts a wide net.

The message, he summarized, is to "keep on trying, striving to achieve the things you believe, in our lifetime or not. Appreciate life, and God's blessings."

Kravitz is enjoying his own life, which he splits between residences in Paris, Brazil and the Bahamas, where his mother's side of the family is from.

"They're three completely different vibes," he said. "As far as Paris goes, it's an absolutely gorgeous city. I'm very much into the architecture. It's a big turn-on to be here, to walk the streets and see the beautiful buildings, art and museums. It's good, for a city. I prefer to be in nature."

Which is where Brazil comes in.

"I have a farm in Brazil," he said. "So I get into that whole vibe. It's in Rio state, up in the mountains. That's real life, being in nature, in the middle of God's beautiful creations, getting rid of the whole fake world we live in -- capitalism, consumerism, politics power, greed. It changes you. After you're there a few months, you don't want to come out."

The new album was recorded in all three places, as well as New York City, Kravitz explained.

As usual, he played pretty much everything himself, and was assisted by a sound technician. An able multi-instrumentalist, he enjoys the solitude of

the creative process. And while the new album may have a universal message, it started as a personal one.

"I write for myself," he said. "I don't say, 'I'm going to write songs and make them positive, and it might help somebody and make them feel good.' If they do that, great, but I'm always trying to express where I am. I'm not thinking about putting it out.

"It's weird. Even after all this time, when I'm in the studio, it's like this quiet world by myself. I don't know where it will start and where it will end -- not until I'm done and people start showing up with album covers."

And lining up interviews, and planning tours. But outside all the industry rigmarole, one simple thing keeps Kravitz going.

"After all these years, I still love music," he said. "I still get off on it. I'm not jaded. The styles change, they come and go. Thank God I'm still here." - Lenny Kravitz plays the Air Canada Centre on Oct. 22.

--> a quixotic fusion of Don Juan and Che Guevara

Fred écrit: --> a quixotic fusion of Don Juan and Che Guevara

un chimérique croisement entre Don Juan et Che Guevara :P j'adore le mot "quixotic", il possède un charme fou...

Enfin, DJ... c'est quand même, si on analyse plus profondément le personnage, le symbole même de l'homme impuissant, incapable d'aller au fond des choses D'aucuns sont même allés jusqu'à l'interprétation de l'homosexuel refoulé :grat:

Qui veut l'article en français ??

ysabel écrit: Qui veut l'article en français ??

Moi stp! Car j'ai compris à peu près que dalle!

Allez Circus, je réalise ton désir :P

Lenny Kravitz écrase le visage du capitalisme.
Lenny Kravitz est tout sauf inconséquent.

Le musicien chevronné a construit sa carrière sur un discours positiviste posé sur une toile de fond de soul et de rock classique.

Depuis ses débuts en 1989 avec Let Love rule jusqu’à son dernier album, It Is Time for a love révolution, les thèmes et la musique n’ont guère changé. C’est un artiste dont l’esthétique s’enracine profondément dans le passé tout en continuant à trouver son inspiration dans le présent.
« Regarde l’état du monde, dit-il de sa maison parisienne, notre vie est assez folle. C’est le chaos aux quatre coins du globe : guerres, famines, maladies, conflits politiques. Tout est en pagaille. Du point de vue de la finance, partout, les gens courent sans réfléchir. C’est le moment pour faire une révolution de l’amour, c’est toujours l’heure. »
Mais plutôt que se prendre pour un chimérique croisement entre Don Juan et Che Guevara, Kravitz souligne que son appel, pour s’ouvrir les bras les uns aux autres, commence par ce qu’il y a de plus élémentaire. Et bien que son mantra [chant bouddhique] puisse paraître simpliste, ce n’est qu’un refrain pour une approche plus chaleureuse de ce qui nous entoure.
« Cela peut sembler simpliste mais cela peut être complexe en même temps, dit-il, même si tu ne rencontres que 20 personnes par jour, tu as une incidence sur ces 20 personnes par tes paroles et tes actes. Tu dois commencer par là. Si tu es de mauvaise humeur ou agressif, tu transmets cette énergie aux gens que tu rencontres. »

Kravitz fut désarmant de gentillesse durant notre conversation.
« La vie est bonne en ce moment », déclara-t-il. Et cela transparaît dans sa musique. C’est une évolution depuis son précédent album, Baptism, en 2004 qui était fondé ainsi : « J’étais guidé par beaucoup d’interrogations ; Où vais-je ? qu’est-ce que je représente ? de nombreuses questions, de nombreux abcès. Ces interrogations ont trouvé une réponse. Ce nouvel album représente qui je suis. »
Du titre phare très rock à la brillante ballade Good Morning, en passant par l’inspiration très James Browniène de Will you marry me, par la lettre adressée à son père dans A Long and Sad Good bye, par la critique politique de Back in Vietnam, Kravitz ratisse large.
Le message résume-t-il est : « de continuer à essayer, de s’efforcer de réaliser ce en quoi tu crois, ici ou ailleurs. Apprécier la vie et rendre grâce à Dieu. »

Kravitz profite de sa vie qu’il partage entre ses propriétés de Paris, du Brésil et des Bahamas d’où vient sa famille maternelle.
« Elles possèdent toutes des atmosphères totalement différentes, dit-il. Aussi loin que va Paris, c’est une ville tout à fait splendide. J’aime beaucoup l’architecture. C’est très excitant d’être ici, de parcourir les rues et de regarder les magnifiques bâtiments, galeries et musées. C’est très bien pour une ville. Mais je préfère vivre dans la nature. »

C’est ainsi que le Brésil fait son entrée :
« Je possède une ferme au Brésil, dit-il, alors je m’imprègne complètement de son atmosphère. Elle se trouve dans l’état de Rio, en haut dans les montagnes. C’est la vie réelle, vivre dans la nature, parmi les splendides créations divines, débarrassé de toute l’imposture du monde dans lequel nous vivons : capitalisme, consumérisme, pouvoirs politiques, cupidité. Cela te change. Après y avoir vécu quelques mois, tu ne veux plus partir. »

Le nouvel album a été produit aux trois endroits, c’est aussi bien qu’à New York, expliqua Kravitz.

Comme d’habitude il joua pratiquement de tout lui-même, et était simplement assisté par un ingénieur du son. En multi-musicien de talent, il apprécie la solitude du processus de création. Et bien que le nouvel album puisse porter un message universel, il naquit d’un projet personnel.
« J’écris pour moi-même, dit-il, je ne me dis pas ‘Je vais écrire des chansons qui sont positives, et qui pourraient aider les gens pour qu’ils se sentent mieux.’ Si elles agissent ainsi, c’est bien, mais j’essaie toujours d’exprimer qui je suis. Je ne pense pas alors à le publier. »
« C’est étrange. Même après tout ce temps, quand je suis au studio c’est comme un monde intime près de moi. Je ne sais pas où cela commencera ni où cela finira : pas avant que je le fasse et que les gens commencent à sortir avec l’album. »

Et d’aligner les interviews, et de planifier les tournées : mais en dehors des discours, une seule chose fait avancer Kravitz :
« Après toutes ces années, j’aime toujours la musique, dit-il, je progresse encore. Je ne suis pas blasé. Les genres changent, ils vont et viennent. Et je remercie Dieu d’être encore ici. »

Pô remerciée Ysabel, c'est top cette traduction !

C'est quand même mieux en français ! :yes:

ouais merci y'a des details que j'avais aps compris comme ça.heureusement ke t là notre traductrice! :love:

Merci pour la traduc... Sympa cet article, j'aime beaucoup ce qu'il dit, ça me semble honnête et proche de ce que je pense aussi, bref ça fait du bien de lire des trucs comme ça

Merki too much!!