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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 25 Sep 2014 14:12 #81661

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Je ne me suis jamais senti aussi bien qu'aujourd'hui»

2014-09-24 10:07:00

Décoré de quatre Grammy Awards, il a transcendé les genres au cours d'une carrière de plus de vingt ans durant laquelle il a puisé son style dans la soul, le rock et le funk des années 60 et 70. Lenny Kravitz arrive avec un dixième album, preuve que le musicien a toujours de l'inspiration.

Malgré dix albums et quarante millions de disques vendus, Lenny Kravitz a toujours envie de «se surpasser». À l'image des impressionnants abdominaux qu'il arbore sur la pochette, le jeune quinquagénaire revient avec un nouvel album, Strut, aussi musclé dedans que dehors. Il a 50 ans depuis mai, et alors? «Un chiffre ne signifie pas grand-chose, je ne me suis jamais senti aussi bien qu'aujourd'hui», assure Lenny Kravitz, anneaux dans le nez et chemise noire au col largement ouvert, dans le très chic hôtel où il reçoit la presse non loin de son pied-à-terre parisien.

«Pour ça, je dois remercier ma famille, mes gènes! Mais je fais aussi de mon mieux pour prendre soin de moi, de mon corps et de ce que je mets dans mon corps», ajoute celui qui affiche un torse de jeune homme sur la pochette du disque et dans son clip très «hot», The Chamber. Musicalement non plus, Lenny Kravitz n'entend pas se laisser aller. Malgré près de 40 millions d'albums vendus en 25 ans de carrière, l'auteur de It Ain't Over 'Til It's Over, son premier gros succès en 1991, veut continuer à «grandir en tant que musicien, devenir meilleur sur scène et toujours se surpasser», au-delà des questions de «hit-parades ou d'argent».



«Cet album
est venu comme ça!»

Les douze titres de Strut, dixième album dans les bacs depuis lundi, cultivent une veine rock vintage qui lorgne parfois vers la new wave des années 80 (The Chamber), les rythmiques plus lourdes (I'm a Believer, Dirty White Boots), le funk (Strut) ou la ballade de fin de soirée (I Never Want to Let You Down). Retour au classique sans fioritures ni sons électroniques : «La musique que j'entendais dans ma tête était plus minimale. Le noyau du disque, c'est guitare, basse, batterie... J'aime jouer de ces instruments. Pour moi, c'est plus amusant que de jouer avec des ordinateurs», explique-t-il.

Multi-instrumentiste, il joue comme d'habitude lui-même de la plupart des instruments sur un disque confié aux bons soins de l'ingénieur du son Bob Clearmountain, qui a notamment travaillé avec David Bowie (Let's Dance) ou Bruce Springsteen (Born in the USA). «Cet album est venu comme ça!», dit-il en claquant des doigts. «Je ne dirais pas que c'est facile, mais cela a coulé naturellement, tout est juste venu comme ça dans ma tête sans que j'aie à y penser», ajoute celui qui a écrit ce nouvel album pendant le tournage de The Hunger Games : Catching Fire, film où il tient le rôle, comme dans le premier volet de la série, de Cinna, le styliste de l'héroïne incarnée par Jennifer Lawrence.

Pour les textes aussi, après un album un peu plus «politique», Black and White America (paru en 2011), Lenny Kravitz revient aux fondamentaux en s'intéressant à «toutes les dynamiques» de l'amour. On passe, dit-il, «du désir au sexe, de la rupture au désespoir en passant par la dévotion ou l'amour incompris», au fil d'un album qui démarre avec l'explicite Sex. Cet amour, c'est aussi celui du New-Yorkais d'origine pour sa ville, célébrée à travers l'efficace New York City décrite comme «la plus grande» de toutes les villes, qui «a vécu et est morte tant de fois».

Cela n'empêche pas le New-Yorkais de passer aussi du temps aujourd'hui aux Bahamas et bien sûr dans cette capitale française où il est propriétaire depuis maintenant neuf ans. Paris, une ville «plutôt sexy et esthétiquement magnifique», selon celui qui est aussi désigner et décorateur d'intérieur. «Le plus drôle, c'est que quand je viens ici, je ne me sens plus comme un étranger, c'est juste comme si je rentrais à la maison.»
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 26 Sep 2014 10:34 #81675

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Trois ans après Black and White America, le chanteur américain Lenny Kravitz sort Strut. Un album dans lequel il revient à sa passion pour le rock et flirte avec les sonorités des années 1980, avant son concert à Bercy, le 23 novembre prochain.


Côté communication, il n’y a pas à dire, Lenny Kravitz sait y faire ! Lunettes noires, torse tatoué bodybuildé et pose sexy, il est partout en couverture des magazines. La raison? La sortie de son nouvel album*, le 10e en vingt-cinq ans de carrière. «Strut» n’a pas la même signification en anglais qu’en français, où le mot pourrait se traduire par «se pavaner». Si à cinquante ans, le chanteur américain ne s’est jamais senti aussi bien dans sa peau, le titre est surtout une façon pour lui de dire «qu’il est important dans la vie de s’affirmer. “Strut” pour moi signifie assumez-vous, soyez fiers de ce que vous êtes».

Trois ans après Black and White America, il revient aux sources du rock qui a toujours été sa passion et l’a fait vibrer depuis son adolescence : «Je me rappelle que durant mes années lycée, j’écoutais de tout, du funk, du reggae et bien sûr du rock’n’roll, confie-t-il de passage à Paris. Quand j’ai déménagé en Californie dans les années 1970, c’est vrai que j’adorais le rock qu’on considère aujourd’hui comme classique mais qui ne l’était pas à l’époque : Led Zeppelin, The Who, les Rolling Stones. J’aimais tous les styles et un tas d’artistes et de groupes, David Bowie, Earth Wind and Fire, Prince, Fela Kuti, Miles Davis… J’ai été inspiré par beaucoup de gens.»
Depuis ses débuts en 1989 et son premier album Let Love Rule, il a exploré différents genres musicaux, mêlant rock, funk, hip-hop, soul ou pop-rock psyché. Avec Strut, il flirte de nouveau avec les sonorités eighties, une période qu’il considère comme «très créative et intéressante de par sa diversité musicale». Un disque au large spectre musical, renforcé par les guitares de son complice Craig Ross et de cuivres, dans lequel Kravitz joue pratiquement de tous les instruments : «Je fais appel à des musiciens pour les instruments dont je ne sais pas jouer. Mais j’aime tellement, comme un peintre avec ses pinceaux, me retrouver dans mon studio et pouvoir faire de la batterie, jouer de la basse, de la guitare, des claviers ou des percussions. C’est vraiment fantastique de jouer un peu de tout.»
Musicalement, l’interprétation de la rock-star est un peu convenue et on pourra reprocher à Strut un côté formaté pour les radios «rock FM». Un album bien produit, efficace d’un point de vue rythmique, structuré autour de mélodies puissantes et dansantes qui ne manqueront pas de fédérer les foules des concerts à venir: «c’est un album rock, glamour, un peu sale et stylé», souligne Lenny Kravitz. Un registre qui va droit au but, accompagné de nombreux riffs de guitare, à l’image de la chanson d’ouverture, Sex, qui «parle de désir et de l’instinct animal», sourit-il. «C’est un thème qui existe depuis la nuit des temps.» Douze titres en tout, dont Ooo Baby Baby, une reprise de Smokey Robinson, leader du groupe The Miracles, artiste phare du mythique label de soul music Motown. Il y aussi The Chamber, New York City en hommage à la ville qui l’a vu grandir, Frankenstein «où je parle d’amour incompris» ou encore le lumineux Happy Birthday dans lequel on verra peut-être une manière de célébrer l’existence : «J’ai trouvé ça un peu bizarre d’avoir cette envie de chanter «bon anniversaire», mais c’est venu comme ça, spontanément.»

Acteur à ses heures, on l’a vu dans le film le Majordome du réalisateur américain Lee Daniels en 2013, ainsi que dans Hunger Games où il a commencé à réfléchir à Strut. Le cinéma le fait-il désormais plus vibrer ? «Je ne suis pas moins passionné par la musique, dit-il, simplement le cinéma me permet de m’exprimer à travers un autre art. C’est un médium différent. Ce que j’aime dans le cinéma, c’est que le sujet ce n’est pas moi, mais un personnage que j’incarne. Quand je fais ma musique, je suis un peu plus isolé, là ça me donne l’occasion de collaborer avec des gens. C’est un travail d’ensemble.» Lenny Kravitz va maintenant défendre son album sur scène. Il sera le 23 novembre à Bercy et en tournée en France jusqu’en décembre, un pays qu’il apprécie particulièrement : « J’ai été très bien accepté ici et j’ai tout de suite eu du succès au début de ma carrière quand j’ai sorti mon premier album Let Love Rule. C’est quelque chose d’important de venir me produire en France, un pays que je trouve magnifique. Beaucoup d’artistes afro-américains sont venus s’y installer, à l’époque de Miles Davis. Il y a ici une tradition d’accueil à laquelle je suis très sensible.»

www.humanite.fr/lenny-kravitz-mon-album-...sthash.vhlO0TUd.dpuf
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 29 Sep 2014 13:51 #81747

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Lenny en couv' de The Red Bulletin :



Mag dispo ici jusqu'au 13/10 :
www.partage-fichiers.com/upload/texfxj95

;-)
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 01 Oct 2014 21:31 #81803

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Cette couv' est signée Mark Seliger ;-)
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 02 Oct 2014 22:01 #81822

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Mark Seliger, David Hindley ou Mathieu Bitton ..3 photographes et chacun leur style pour shooter Lenny :cool:
cette fois sans lunettes, ce n'est pas le plus fréquent :)
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 02 Oct 2014 22:27 #81825

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nanaweb wrote: Mark Seliger, David Hindley ou Mathieu Bitton ..3 photographes et chacun leur style pour shooter Lenny :cool:
cette fois sans lunettes, ce n'est pas le plus fréquent :)


Yes, le livre de photos est magnifique :-)

Concernant le mag THE RED BULLETIN, voivi la version web de l'article presse :
www.redbulletin.com/fr/fr/culture/il-est-kravitz

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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 23 Oct 2014 18:53 #82022

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Pour célébrer ses 60 ans d’existence, la Fnac organise une série d’événements où il est possible jusqu’à cette semaine de gagner des rencontres partout en France avec ses artistes, découvrir les coulisses d’un atelier BD, les enjeux de la rentrée littéraire etc.

Amiens avait été annoncé comme lieu de rencontre entre la star américaine Lenny Kravitz et deux fans locaux. Ce qui en avait surpris plus d’un. La star, dont la nouvelle tournée mondiale Strut débute début décembre, ne passera pas par Amiens pour un concert ouvert au public. Et venir pour deux personnes... il fallait oser.

Finalement la production de Lenny Kravitz a réussi un grand tour en verrouillant un maximum les fuites sur ce sujet. Car le chanteur est bien venu répéter le jeudi 16 octobre pendant plus de deux heures au Zénith d’Amiens et devant 150 personnes, triées sur le volet. Aucune image n’a circulé, évitant ainsi l’emballement sur les réseaux sociaux. Il a fallu creuser un peu pour apprendre que les téléphones avaient été empruntés aux fans et même l’équipe de la Fnac, venue avec deux Amiénoises qui devaient rencontrer Lenny Kravitz, ont vu leur équipe TV interdite de séjour ! Ironie de l’histoire : les deux gagnantes n’ont pas pu immortaliser leur incroyable rencontre.

Bienvenu dans le show-biz où les répétitions d’une nouvelle tournée sont plus verrouillées qu’un dossier classé Secret-défense. Notons que les musiciens sont restés quatre jours sur place afin d’être à la hauteur du bonhomme qui aux dernières nouvelles n’a toujours pas ajouté Amiens dans sa tournée.

Une ville où il avait pourtant lancé sa précédente, Black and white american tour, en 2011. Il était alors resté en résidence dans la capitale picarde, son Zénith offrant un site dernier cri à une distance séduisante de Paris

www.courrier-picard.fr/region/lenny-krav...-fans-ia167b0n455123
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 24 Oct 2014 19:29 #82037

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ouais bon en même temps c'est compréhensible avec tout ce qui circule sur internet facilement..mais bon les 2 filles qui ont gagné c sure ça le fait pas, ils auraient pu rendre les tels apres le show juste le temps de prendre une photo..mais bon l'important c la rencontre pas la photo!
Make it funky now !

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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 02 Nov 2014 09:21 #82054

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Après deux ans d’absence en France, Lenny Kravitz revient pour une tournée de huit dates, dont un Zénith dijonnais qui se souvient encore avec envie de son dernier passage.

Trois ans après Black and White America , le chanteur américain Lenny Kravitz déboule avec Strut , un album au long duquel sa passion pour le rock flirte avec les sonorités des années 1980.

Lunettes noires, torse tatoué bodybuildé et pose sexy, il joue avec son image et l’intraduisible titre de son dernier opus, plus ou moins équivalent à l’expression « se pavaner ». Il en fait une revendication, tout sourire « Strut pour moi signifie assumez-vous, soyez fiers de ce que vous êtes ».

Véritable géant des charts, Kravitz a construit son personnage sur un patchwork rock, acide et groovy, tout en élégance, au point de devenir une « icône iconique ». Tout en style, il impose sa touche un peu comme un label, un poinçon ou une signature, en vrai designer pop. Et connaissant l’affection passionnelle qu’entretiennent les Nord-Américains pour l’art contemporain, à l’image de Pharrell Williams, improvisé commissaire d’exposition à la galerie Perrotin la saison dernière, le chanteur a créé le Studio Kravitz Design en 2003 et réalisé plusieurs projets privés et publics aux États-Unis. Le New-Yorkais en pince même pour la pierre parisienne, et possède un hôtel particulier dans le XVIe arrondissement, qu’il a entièrement décoré et aménagé. Plus récemment, il réalisait sa première commande dans la capitale en rénovant l’Arc, un club près de la place de l’Étoile. Un décor où les accents rock côtoient marbre blanc et papier peint simili serpent, plus dans la grandeur décadente des idoles des seventies que dans la sueur intermittente des premières tournées… Mais cela reste la touche Kravitz, esthète dans l’âme, amoureux des « belles choses » qui, même lorsqu’il apparaît au cinéma, est styliste ! C’est le cas dans Hunger Games où il habille l’héroïne incarnée par Jennifer Lawrence…

À l’opposé de tout matérialisme, ce sont les chiffres qui dans son cas pèsent plus lourd que le Colosse de Rodes. 25 ans de carrière, près de 40 millions d’albums et 4 Grammy Awards, le chanteur a appris a se faire plaisir plus qu’a courir après le succès, déjà largement goûté.

Musicalement, l’interprète de Dirty White Boots s’amuse toujours autant à jouer sur les genres délivrant à chaque album un hommage stylé à ses influences musicales, plutôt variées. Son dixième album, Strut , sorti le 22 septembre, est un nouveau retour aux sources pour Lenny : « Cet album me ramène aux origines de ma passion pour la musique, à ce que j’éprouvais lorsque j’étais au lycée. C’est un vrai disque de rock’n’roll, brut, avec une âme, et qui a coulé de source », expliquait-il. Mettant en avant des titres comme New York City ou encore She’s A Beast , sa maison de disque crâne fièrement, le rockeur de 50 ans regorge d’énergie et sait encore faire beaucoup de bruit.

Strut est à l’image de la chanson d’ouverture, Sex , qui « parle de désir et de l’instinct animal ». Douze titres, des reprises dont le soul Ooo Baby Baby du miraculeux Smokey Robinson, ou un étrange Happy Birthday , qui donne bien la tonalité libertaire de ce dernier album : « J’ai trouvé ça un peu bizarre d’avoir cette envie de chanter “bon anniversaire”, mais c’est venu comme ça, spontanément ! »

Concert mercredi 26 novembre à 20 heures au Zénith de Dijon. Tarifs de 46,50 à 68,50 €. 03 80 30 61 00.


www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2...itz-le-rock-illustre
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 02 Nov 2014 19:18 #82059

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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 04 Nov 2014 22:23 #82067

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MerciNana pour cet article du bien public!!!!! Honte sur la dijonnaise que je suis...suis passée a travers :o
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 06 Nov 2014 20:43 #82069

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Article paru sur lesinrocks.com.....

Le nouvel album de Lenny Kravitz est disque d’or. Même si l’indice a connu une nette dévaluation ces dernières années, la (mauvaise) nouvelle souligne un questionnement désormais séculaire qui traîne comme une vieille imposture : la carrière du musicien ne serait-elle qu’une fausse piste ?
L’histoire ne dit pas pourquoi Léonard-Albert Kravitz a un jour décidé d’assumer son amour pour les lunettes aviateur, la musculation, la crème dépilatoire, le double piercing aux tétons et les tatouages tribaux sur un seul et unique cliché photographique. Mais l’Histoire de la musique retiendra sans doute que le guitariste américain a marqué l’ultime décennie du XXème siècle grâce à cinq albums franchement dispensables dans leur entièreté… Et pourtant responsables d’une demi-douzaine de morceaux-phénomènes, aussi hypnotiques que surcotés. Lenny Kravitz fait définitivement partie de ces artistes que l’on a pu écouter en boucle un soir de désespoir entre 1991 et 1998. Sans jamais parvenir à se persuader de sa légitimité ou de sa réelle valeur ajoutée.

Maître du calque et de l’instantané

Let Love Rule, It Ain’t Over ’til It’s Over, Are You Gonna Go My Way, I Belong To You : les gros tubes sortis par Lenny Kravitz entre 1989 et 1998 ont ceci de particulier qu’ils s’inscrivent dans une discographie hyperactive (cinq albums publiés en neuf ans) mais incapable d’exister en profondeur. Et si aujourd’hui toute personne intéressée par la chose musicale est capable de se remémorer la structure mélodique d’au moins trois des quatre morceaux précités (OKAY Let Love Rule est un piège pour repérer fanatiques), réussir à aligner deux titres d’albums composés par le New-yorkais relève quasiment de l’exploit mnémotechnique. Pour faire simple, quand on pense à Lenny Kravitz, on se souvient au mieux de quatre mélodies, au pire de son palmarès amoureux, des rumeurs sur son Prince Albert et de cette volonté infernale de compiler tous les styles les plus wack de l’ère moderne sur une seule paire d’épaules.



De prime abord, il est assez facile de se laisser impressionner par Lenny Kravitz et son vestiaire 100% cuir. Il en va de même pour sa musique. Souvent construits autour de boucles mélodiques entêtantes et de refrains immédiats, ses morceaux semblent prisonniers d’une méthodologie immuable qui consiste essentiellement à compiler l’héritage des génies qui l’ont précédé. Si Kravitz est loin d’être le seul musicien obsédé par la trilogie Hendrix/Lennon/Prince, l’exaltation de ces références rencontre dans ses morceaux une expression monolithique presque programmée. Comme si le musicien était finalement incapable de sortir du cadre de composition dessiné par ses héros d’adolescence.



En 1992, fort du succès de ses deux premiers albums, Lenny Kravitz compose le premier album en langue anglaise de Vanessa Paradis. Une chanson de la tracklist sort alors de l’ordinaire. Be My Baby est une nouvelle démonstration de l’incroyable capacité du musicien à inventer des mélodies ultra-efficaces qui percutent la mémoire dès la première écoute. Mais si les instantanés composés par le musicien parlent autant à l’affect et aux souvenirs, c’est sans doute parce que les motifs qu’ils sollicitent existent déjà depuis trente ans dans la mémoire collective. Be My Baby ne se contente pas d’incarner la ballade pop idéale de début de décennie, ni d’illustrer l’éphémère liaison entre Kravitz et Paradis. Le single multiplie les emprunts. De son titre et de son intention (inspirés du By My Baby classique chanté par les Ronettes et échafaudé par Phil Spector en 63), jusqu’à sa mélodie et son refrain largement calqués sur la méthode Beatles.



L’année suivante, Lenny Kravitz arrivera même à vendre par millions un album construit sur un riff et une imitation Patrick Sébastienne de la voix de Jimi Hendrix. Le solo d’Are You Gonna Go My Way sera repris sur scène par Metallica. Aujourd’hui, le morceau continue d’enflammer les chambres d’ado des enfants d’Internet excités par la cascade de tutoriels en ligne disponibles sur YouTube et les jeux-vidéos dont on peut devenir le Guitar Hero.



Toujours disque d’or en 2014

S’il n’aura fallu que trois albums solos (et un quatrième composé pour Vanessa Paradis) à Lenny Kravitz pour s’imposer comme l’un des plus habiles mystificateur des années 90, la suite de sa carrière offre également quelques acmés empilées comme autant de faux-semblants. Avec le très angoissant Rock And Roll Is Dead qui ouvre son album de 1995 (Circus), le guitariste entame l’enterrement de son modjo qui ne brillera plus que par intermittences. Le disque peine à soutenir la comparaison statistique de ses prédécesseurs et “Lenny” éteindra définitivement son inspi sur son dernier album de la décennie : 5, publié en 1998. Fly Away et I Belong To You -sans doute ses morceaux les plus personnels – maquillent une dernière fois son statut de superstar du rock.


LA POCHETTE FLIPPANTE DE L’ALBUM “BAPTISM” en 2004

Confondants d’outrances et de grandiloquences, les albums des années 2000 ont ensuite confirmé l’imposture des premières apparences et progressivement dilué l’intérêt pour l’artiste. Pourtant, Lenny Kravitz continue à appliquer sa méthode pragmatique à la lettre et à vendre des disques par dizaines de milliers. Strut, son nouvel album sorti fin septembre, est déjà disque d’or. Et même si l’indice a connu une nette dévaluation depuis l’époque bénie des ventes physiques (50 000 exemplaires écoulés “suffisent” à obtenir la certification aujourd’hui, contre 100 000 à la fin des années 80), la tournée française de Lenny Kravitz devrait une nouvelle fois remplir les Zénith qu’elle croisera.



De fin novembre à début décembre, le musicien viendra présenter les morceaux de son nouvel album pour sept dates étirées entre Paris et Marseille. Un siècle est passé mais rien n’a changé. Il suffit d’ailleurs d’un simple détour de clic sur YouTube pour se rendre compte de l’immobilisme de son geste artistique : la chanson titre du nouvel album sonne comme un rework dépouillé et amorphe du Are You Gonna Go My Way de 1993. Le passage des années et les louanges exagérées qui ont surestimé son aura auront finalement permis à Lenny Kravitz de devenir sa propre réplique, et de finir par s’auto-copier.
1995:Fnac Paris - 1996:POPB - 1999:Zénith Paris - 2002:POPB - 2004:POPB - 2005:Grand Rex Paris - 2008:Zénith Paris x2 - 2009:POPB - 2011:Amiens/Rouen/Anvers - 2012:POPB - 2014:POPB/Lyon - 2015:Olympia
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 07 Nov 2014 01:24 #82070

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Bref, le mec se fait plaisir en enfonçant des portes ouvertes... :blink: :angry:

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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 07 Nov 2014 10:08 #82071

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Et dire qu'il y a 5 ans j'aurais déjà répondu en direct au journaliste ce que je pense de son torchon.....

Comme le journaliste de je ne sais plus quel mag qui avait dit que Lenny a perdu son inspiration en même temps que ses dreads. Oui, mais en 5 ans, on évolue (Lenny aussi remarque). Et limite je suis de son avis........ Et à part quelques fulgurances (Yesterday is gone, Stillness of heart, Sistamamalover, I'll be waiting, Dancin 'til dawn), c'est quand même dur de trouver dans la disco de Lenny après FIVE, les émotions ressenties de tellement de morceaux à l'écoute des 5 premiers albums.

Je me souviens d'un passage intéressant de "Alive on Planet Earth" où Lenny donne le téléphone à Craig pour se faire passer pour lui auprès d'un journaliste et il enchaîne en disant qu'il est un MUSICIEN, qu'il ne veut que parler musique. Bah ça c'était avant. Si on regarde la promo de Strut, on parle pas musique, on parle épilation, musculation, tatouage et braguette.....Les principaux commentaires de Sex, Strut, on parle peu ou pas de la musique ni des paroles. Le problème (à mon avis) c'est que ce n'est plus de la faute des journalistes mais de Lenny himself. On sait tous qu'il valide chaque cliché de chaque séance photo. Faut avouer que l'image est belle, mais le son, bah il est devenu ce qu'il est aujourd'hui, très sympa, taillé pour NRJ ou chez CAUET...

Les journalistes ont toujours eu le même discours sur Lenny. en 1998, ils avaient tous faux. en 2014, hélas, dur de leur donner tort.....

Reste (plus que) les tournées de malade où Lenny et son band sont énormes, et où ça sonne gravissime ! :guitare2: :rock:
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 07 Nov 2014 11:48 #82073

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Que dire de tout ça Mon Magneto Fred?
Je suis comme pas mal de fans et aussi amis, assez déçue par le dernier opus, et effectivement, depuis 5... mon ressenti est que à force d'être trop caméléon, le système bug... J'ai eu ce même sentiment avec Ben Harper, qui maîtrise pas mal de styles musicaux et qui au final nous livre (livrait) des albums sans continuité et au final déceptifs.
Je m'étonne cependant avoir été plus que surprise d'avoir entendu certains titres de Strut sur scène (enfin un, perso, j'entend NYC et Strut, je skip la plage direct) et de me mettre à... bon bah, bien aimer. Finalement, pour ma part, mon plaisir avec Lenny, c'est la scène, et le studio, bon c'est le prélude aux retrouvailles.
Je trouve tout de même que "pourquoi tant de violence" limite gratuite n'est pas forcément utile, et à part redire ce que tout le monde dit depuis bientôt 25 ans, sans étayer plus que ça, ça fait un peu mouton de panurge et ça, ça me saoule.
( :furtif: oui, dire que Lenny est un mix Prince/Jimmy/John, c'est du déjà vu ressucé, réchauffé, mais parler, des Stones, de Led Zep, du jazz et d'un gros son Blackexploitation, là j'aurais fermé ma bouche... :furtif: )

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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 07 Nov 2014 16:50 #82074

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Perso, même si j'ai eu cet avis plus ou moins tranché en début de promo pour Strut, je ne suis pas tout à fait d'accord avec le journaliste des Inrocks...
C'est vrai que cette "nouvelle" image peut surprendre... Mais au final, je me dis que ce n'est peut-être qu'une évolution physique, parce qu'on change, avec le temps... Il en a fait d'autres, par le passé : posé quasi nu, montré ses fesses dans la douche,...alors bon. Et point de vue musical, j'étais un peu décontenancée par le style du titre "The Chamber" ou de "Sex"... Mais maintenant que j'ai écouté la totalité de l'album, j'apprends à l'apprécier. Certains autres titres collent mieux au Lenny que l'on connaît habituellement, mais qui peut dire qu'il n'a pas changé un chouia en 25ans? L'important, comme Fred le dit, c'est qu'il y ait toujours cette énergie positive sur scène qui nous prouve qu'il n'a pas changé!
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 09 Nov 2014 11:33 #82076

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Bon, c'est ma faute, je n'ai toujours pas écouté l'album en entier, enfin d'une traite... :lol:
Pour revenir aux titres qui "collent mieux au Lenny que l'on connaît habituellement", il suffit d'écouter les paroles pour voir qu'il y a comme un bug :brancard:
Et pourtant je suis nulle en anglais, mais quand mes chastes oreilles tombent sur un enlève ta culotte et donne-moi ton trésor... Euh... Mais il va où le garçon ??? :018:

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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 14 Nov 2014 17:00 #82124

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J'avoue..... :lol:
Je n'avais pas trop tilté sur la traduction de knickers :whistle:

Petit article trouvé par hasard, sorry pour la qualité :oops:
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 15 Nov 2014 09:32 #82127

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Quand tu dis "qualité", c'est bien le contenu ?
"Je suis célibataire et open", ça vaut bien la petite culotte... :pinch:

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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 15 Nov 2014 16:22 #82129

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Bah c'est en totale cohérence avec le reste...

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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 17 Nov 2014 07:57 #82138

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Il était attendu ! Trois ans que Lenny Kravitz n'avait pas publié d'album studio. Le dernier en date, "Black & White America", fut syonyme d'évolution vers un son toujours très rock mais également empreint de funk et de blues. Avec son successeur, baptisé "Strut", le chanteur américain opère un retour dans le passé puisque celui-là est très fortement inspiré par le rock des années 90. Dixième opus de Lenny Kravitz, il a été décrit par l'artiste lui-même comme étant « déconstruit » et « très minimaliste ». « La guitare, la basse et la batterie sont les instruments de base. Il y a des touches de saxophone et de cuivre sur certaines pistes. Il y a même un orchestre entier sur une chanson, mais sinon c'est très brut, avec du gros son » a confié le chanteur au magazine Billboard.

"Strut" est un disque taillé pour la scène, qui comporte deux ovnis, dont le premier extrait "The Chamber" et le très sensuel "Sex". Riffs acérés, mélodie entêtante et son sale, ces deux morceaux sont de vraies pépites qu'on écoute encore et encore sans jamais se lasser. Il ne fait aucun doute qu'elles prendront de l'ampleur en live lors des prochaines représentations de Lenny en France. Un concert est prévu à Bercy Arena le 23 novembre, avant une succession d'autres dans les Zénith de Dijon, Lille et Nantes.

En savoir plus sur www.chartsinfrance.net/Lenny-Kravitz/new...#9FquDVSobEphXWm0.99
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 03 Dec 2014 14:10 #82379

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Son 10ème album "Strut" est sorti en septembre dernier : l'occasion idéale pour découvrir l'univers Rock de Lenny Kravitz. C'était hier soir, en live, sous le Dôme de Marseille !40 millions d'albums vendus en 25 ans de carrière.

Une star à Marseille : Lenny Kravitz (de son vrai nom : Léonard Albert Kravitz) a su passer les époques et les modes en gardant son univers musical intact.
C'est en 1989 qu'il démarre sa carrière avec "Let love rule" mais c'est un an plus tard qu'il gagne une reconnaissance mondiale... grâce à Madonna !
En effet, le tube de la reine de la pop, "Justify my love" (classé n°1 aux Usa et n°2 en France) a été coécrit et coréalisé par... le jeune Kravitz débutant !
Un coup d'essai, transformé en coup de maitre puisqu'à partir de 1991, tout ce que touche le chanteur Américain, se transforme en Hits !
Incontournable depuis 25 ans, la star Américaine est venue présentée en live, "Strut" son 10eme album studio.

Des fans par milliers pour une star planétaire.

Ils sont arrivés très nombreux pour venir acclamer leur idole.
Le mot d'ordre de la soirée est "patience" car il va en falloir : la star, attendue sur scène pour 20h30, aura une petite heure de retard.
L'occasion d'en savoir un peu plus sur les fans de Lenny Kravitz.
Au 1er coup d’œil, impossible de rater la banderole "Lenny we love you" qui prône au 1er rang, face à la scène.
Cette dédicace vient de 3 Varoises : Amélie, Dominique et Caroline.
Âgées de 30 à 57 ans, elle attendent depuis 13h afin d'être au plus près de la star
Et c'est Caroline qui nous explique sa passion pour l'artiste : "Je suis musicienne, j'ai découvert des partitions de Lenny Kravitz, il y a 20 ans. Depuis j'ai grandi avec sa musique. Je ne rate aucun concert car il propose de véritables spectacles. De plus, il est vraiment beau gosse ! "

7 musiciens, 3 choristes, 1 star.

Le rideau noir tombe, les lumières inondent la salle et la scène prend vie.
3 choristes, 7 musiciens, un écran géant incurvé et une sphère de spots sont dévoilés.
Lenny Kravitz arrive en lançant (en français, svp) : " Bonjour Marseille ! ".
En blazer noir, débardeur lamé argenté et pantalon (orné de chainettes métalliques), il apparait tel un rocker des temps modernes pour interpréter "Dirty White Boots".
Le public est en transe, le tension est palpable et le show ne fait que commencer.
Avec "American Woman" la chaleur monte d'un cran. Les filles hurlent, elle semblent comme envoutées par le charisme et le sex appeal de la star Américaine.
Le tube "It Ain't Over 'til it's Over" nous ramène dans les années 90.
Le chanteur maitrise la scène à la perfection.
Il aime son public et le respecte.
Il s'excuse alors de son retard du aux problèmes de circulation.
il rajoute : "J'aimerai parler un peu plus français, mais faut le pratiquer régulièrement mais j'ai tout oublié."
Pourtant il précise dans la langue de Molière : "Merci beaucoup."
Des paroles qui ne font qu'attiser la ferveur des milliers de personnes venues le vénérer.
Lenny Kravitz enchaine les tubes d'hier et d'aujourd'hui sans temps mort : "New york City", "Always on the run", "i belong to you", "Let love rule"...
La musique est terriblement bonne.
Ici pas besoin de décor, de mise en scène et de chorégraphies : l' artiste mise tout sur son amour de la musique et de ses instruments.
Il faut dire que le chanteur est également un musicien complet et émérite (guitare, basse, batterie, calvier, percussion).
La star c'est lui, pourtant, il va mettre à l'honneur, musiciens et choristes par des versions longues, voir quasi-instrumentales, de ses titres.
Comment ne pas se laisser transporter par les riffs de guitares, les solos de saxophone, la basse et la batterie ?
Le rock de Lenny est comme lui : puissant, "classieux" et intemporel.
Après un : "Je t'aime Baby" lancé à la foule, le chanteur disparait.
Quelques minutes plus tard, le voilà de retour : "The chamber", "I want to get away" et "Are you gonna my way" clôturent ce show époustouflant de plus de 2 heures.
Si le rock était une religion, Lenny Kravitz en serait assurément le dieu.

www.maritima.info/actualites/culture/mar...e-de-marseille-.html
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 03 Dec 2014 14:20 #82380

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Lenny Kravitz, le rocker psychédélique a déchaîné 8.000 fans, ce dimanche, en alternant ses tubes de toujours et les titres de son bel album Strut. À l’abri de pluie, mais sous un déluge de décibels

Qu'importe le retard (30 minutes) de la rock star. Lenny peut bien se pavaner. Bomber son torse nu. Strut! Hier, le chanteur a livré un concert du tonnerre. Du riff comme l'éclair.

L'orage a beau gronder dehors, Kravitz chante plus fort. Sa foudre électrique s'est abattue sur Nice. Black panther tout de cuir vêtu. De la tête aux pieds, en Dirty (white) boots.

Le trash a la classe. Lunettes fumées, chemise largement échancrée. La bête de scène est lâchée. Pas besoin de jouer dans Hunger gamespour partir en chasse.

Toutes les filles sont des proies faciles. Les femmes se pâment sur American woman. Nul besoin de séjourner dans une voiture à 5 dollars la journée, comme à ses débuts.

Pour être ravies au Nikaia, toutes sont prêtes à l'héberger ! Le girl power est aussi sur scène. De la guitare au chœur. Mais Lenny, mâle au charisme animal, n'est pas un manche. It ain't over till it's over.

Et puis cette longue ballade à la corde sensible. Sister. Un love singer à la rencontre de l'âme sœur. Sensualité assumée de l'homme au nez « piercé ». Démarche chaloupée. Public enivré. Rocker crève-cœur. Always on the run.

Même lorsque le mauvais temps tente de lui faire de l'ombre. Lenny Kravitz n'est pas du genre à disjoncter. Sait improviser. Privé de lumière, toujours irradié. Son collier brillant étincelle. Un demi-siècle de vie, le diamant éternel.

À Nice aussi, cet enfant chéri est le king de New York city. Lenny croque la grosse pomme, tous se lèvent comme un seul homme. Prince bodybuildé, Al Green survitaminé.

Sex-symbol qui déboulonne ses idoles. Lenny Kravitz harangue la foule, porté par cette houle. Entrez dans la danse, en transe. Dancin' till dawn… Les bras tatoués, en nage on stage. Le cœur au Christ et le diable au corps. Prêt à marcher sur l'eau, et à se jeter au feu.

Cuir trempé. De la trempe des plus grands. Visage en gros plan sur écran géant. Lenny s'arrête, boit une gorgée. On crie à s'en rendre gorge. Fans assoiffés. Le voilà qui fait encore monter le son et la pression. I belong to you...

Du cuir, mais aussi du cuivre. Brio au saxo. Étourdissant numéro de guitar hero. Let love rule. Le ciel est lourd, mais on plane sur Fly away.Kravitz, guerrier de l'apocalypse.À l'extérieur, la pluie redouble d'intensité. Are you gonna Go My way ? Après Lenny, le déluge...

www.nicematin.com/nice/concert-denfer-a-...kravitz.2007044.html
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 19 Dec 2014 15:55 #82595

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Merci Fred de m'avoir envoye le lien j'avais ps vu les premiers posts sur cette page....

Faut pas oublier ce que veux dire Strut , j'imagine que c pour cela que toute la com donne ce cote show off ( je me mets en avant) ... Bon en meme tps c pas mal pour le plaisir des yeux:) et musicalement je suis d'accord autant la plupart des anciennes chansons me donnent toujours autant de frissons et d'emotions malgre les centaines d'ecoute, autant celles de Strut ds 10 ans je suis ps sure qu'elles me fassent encore vibrer ( sauf Dirty white boots!!) qui vivra verra, et de toute facon comme vous dites , les concerts restent le point fort <3 torse nu ou ps s'il pouvait garder cette energie et ce talent avec ses musicos pour une 20 aine d'annees encore.. :woohoo:
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2011: lyon, Rouen, Hambourg (BAWA)
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INTERVIEWS ET ARTICLES PRESSE 03 Jan 2015 16:49 #82629

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Blog collectif de musique. Chronique d'albums d'hier et d'aujourd'hui !

vendredi 10 octobre 2014

Strut de Lenny Kravitz : Épaté mais pas touché.

Strut de Lenny Kravitz : Épaté mais pas touché.
Trois ans après Black and White America Lenny Kravitz sort Strut, un album plutôt bien accueilli par la presse et le public. Kravitz est-il au sommet de ses possibilités ? Pour Chamau il manque encore quelque chose...


Chamau

Il a du talent Lenny Kravitz ! Multi-instrumentiste, song writer infatigable, voilà déjà 25ans qu'il parade dans les charts du monde entier. Après 38 millions de disques vendus dans le monde et des centaines de concerts où l'artiste aura su démontrer tout son sens du spectacle Lenny Kravitz compte bien montrer qu'à aujourd'hui cinquante ans, il n'a rien perdu de son énergie. Quoi de mieux qu'un nouvel opus pour le prouver ? Voici donc Strut son dixième album.

« You killed a love that was once so strong/ With no regret to what you did wrong/ Should I stay and fight?/ Can we make this right?/ You look through me like an open door/ Do I exist to you anymore?/ 'Cause when I'm talking to you there's someone else that you're hearing/ I gave you all the love I had/ And I almost gave you one more chance/ Then you put one in the chamber/ And shot my heart of glass/ This time will be the last/ You played your game, used me like a pawn/ Check mate you're done and then you were gone/ Did I move too fast?I thought we would last/ Now that you're through I can feel your soul/ Where there was love lies an empty hole/ 'Cause when I make love to you there's someone else that you're feeling/ I gave you all the love I had/ And I almost gave you one more chance/ Then you put one in the chamber/ And shot my heart of glass/ This time will be the last/ » The Chamber – Strut – Lenny Kravitz

Écrit et majoritairement composé par l'artiste lui-même (hormis la chanson Ooo baby baby, une reprise de la chanson de Smokey Robinson qui clôt le disque) Strut revient à un son résolument plus funk, plus soul, parfois New-Wawe en tout cas plus organique. Laissant de côté l'électro, et les machines qui envahissent trop souvent (et pas toujours de manière très justifiée) les studios de d'enregistrement. Très vigoureuses, sensuelles, très charnelles, les chansons font dans la surenchère et savent se faire apprécier avec de bons baffles, en particulier le premier single The Chamber extrêmement réussi. Dansant, et rythmé l'album se révèle assez galvanisant... Un objet festif et toujours très référencé (un véritable hommage aux années 60-70)... Pour ne pas dire trop (on connaît le goût de Kravitz pour les rifts de guitare un peu trop calqués sur ceux de ses collègues). Dans le fond, l'album parle d'amour et n'hésite pas à aller vers des horizons plus libidineux, tel que sur Sex (assez explicite mais pas sordide) qui sera faire fondre les plus irascibles d'entre nous.

« I feel the flames of your fire and it’s burning my heart/ Girl, you’ve got game and my number, and it ain’t gonna stop/ Hold me, love me/ Call my name,/ I just want you to feel me/ Breathe me, tease me/ Can’t control how/ I feel when you’re near me/ I can’t do nothing about it/ Got that feeling comin’ over me (Sex, sex, sex) Girl, love is the only remedy (Sex, sex, sex) » Sex – Strut – Lenny Kravitz

Et Pourtant ! Inspiré, débordant d'énergie et fulgurant dans sa maîtrise instrumentale Lenny Kravitz devrait nous prendre, nous emporter et il n'en est rien. Tout est si bien fait qu'on assiste plus à une sorte de démonstration qu'à un véritable album. Kravitz agite ses assiettes au dessus de notre tête avec aisance et dextérité, mais l'on reste à 35. C'est impressionnant, c'est limpide, mais cela reste un peu loin de nous : épaté, mais pas touché. Cette musique qui pourrait nous happer car elle est gorgée de tout ce qu'on aime, de tout ce qu'on aimerait retrouver en musique, a l'allure mais pas le suc de ce dont elle s'inspire. On aimerait sentir davantage de vécu, de profondeur... ce qui chez James Brown (l'un des pairs de Kravitz) se faisait sentir... Une énergie dans la danse et dans le chant qui était exutoire et pas simplement une posture. Au final, on se sent mis en retrait. C'est peut-être ce qui a toujours était le problème du chanteur, transmettre la même force qu'il sait mettre sur scène sur un disque studio et si l'album en lui même remplit le cahier des charges il ne touche pas, et l'émotion (au sens large) doit rester le principal critère pour juger de la qualité d'un disque.

« Baby do you know who I think you are?/ You are a dream, you are a star/ So let it out, bringing home a scene/ And show the world exactly what you mean/ Baby strut/ Let me see you walk, strut/ Let your body talk, strut/ Show me how you work, strut/ When you lay it down, how you hurt me so/ No need to stop, baby go, go, go/ You are a freak of nature by the way you move/ Just be yourself, you got nothing to prove/ Baby strut/ Let me see you walk, strut/ Let your body talk, strut/ Show me how you work / This is a chance for you to go berserk baby » Strut – Strut – Lenny Kravitz

C'est évidemment une question de point de vue, je n'ai pas la vérité absolue sur la question, il n'empêche que ce disque manque de relief, de ce petit quelque chose qui prend aux tripes. Cela dit, pour peu que l'on voudrait danser, s'amuser ou si, simplement, on est sensible à l'éventail des capacités de l'artiste, ce nouvel album sera un investissement personnel tout à fait satisfaisant. Comme dit plus haut, il a du talent Lenny Kravitz ! Il a le corps, il a l'esprit... On aimerait juste un peu plus de cœur.

Fin de l'article
2008:Nimes (Love Revolution)
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