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« Sœur-mère-amante »
Je me promène en parlant. Tu me mets au supplice Oh ! Ne vois-tu pas que je m’écroule ? Je ne peux le dissimuler plus longtemps Tu es ma plénitude Ma sœur-mère-amante Tu me donnes un univers Je n’ai plus besoin de mendier. Et quand je pense à toi Tu emportes mon chagrin Je t’aimerai toujours, BB Comme s’il n’y avait pas de lendemain. Quand je me lève le matin Je me sens si vivant Avec toi, rien ne devient assommant Car tu me conduis au pinacle. Tu es ma plénitude Ma sœur-mère-amante Tu me donnes un univers Je n’ai plus besoin de mendier Et quand je pense à toi Tu emportes mon chagrin Je t’aimerai toujours, BB Comme s’il n’y avait pas de lendemain. Jamais je n’irai avec quelqu’un d’autre Car, BB, tu es si habile Tu n’as pas à vivre cachée Parce que je n’ai pas à mentir. Tu es ma plénitude Ma sœur-mère-amante Tu me donnes un univers Je n’ai plus besoin de mendier Et quand je pense à toi Tu emportes mon chagrin Je t’aimerai toujours, BB Comme s’il n’y avait pas de lendemain. Tu es ma plénitude Ma sœur-mère-amante J'adore le rythme de cette chanson... et le mot valise qui en fait le titre. Le rêve de tout homme, la même femme pour tout : écouter, soigner, câline et plus... :P:lol: Beaucoup le pensent, Lenny l'a écrit  |
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Ouais, c'est le drame que ressentent je pense, allez, 85% des femmes en couple !
 Bon j'arrête avec l'allusion, sinon on va me traiter de Cheinne de Garde ! re On retrouve également encore un fond de Verlaine, qui aime cette femme qui est un peu tout "Et que j'aime et qui m'aime..." |
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ouais, rien de pire qu'un homme malade ! ça fait un autre enfant à la maison... :P
Ah, la femme idéale qui est multiple et surtout qui aime... dans Mon rêve familier c'est surtout la femme qui aime car ensuite c'est "Et qui m'aime et me comprend/ Car elle me comprend..." (mes infidélités par exemple... :yes:) Bref, la bonne poire quoi...  |
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Oui, Verlaine avait déjà tout compris.
J'aime beaucoup cette maxime : épouse muette, maison parfaite... Tiens ça me fait penser qu'il faut que je retrouve ce texte... Je vais sur Wiki et je reviens avec le texte (bon, même si tous les petits lycéens de France et de Navarre dont j'ai fait partie a planché sur ce poème...) |
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Bon, ça m'a pris la journée, mais je tiens parole...
 Le texte du Rêve familier de Verlaine... Toujours empreint de mélancolie... Tonton Freud me tape sur l'épaule et me souffle... Unheimlichkeit... Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime, Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. Car elle me comprend, et mon cœur, transparent Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême, Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant. Est-elle brune, blonde ou rousse ? — Je l’ignore. Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore Comme ceux des aimés que la Vie exila. Son regard est pareil au regard des statues, Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a L’inflexion des voix chères qui se sont tues. |
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Peuh.. Trop de chance... Moi j'étais hyper pas à l'aise avec Verlaine et super méga à l'aise avec Baudelaire.. La dernière fois que j'ai du faire une explicationdetexte à l'oral en littérature c'était au Bac.. Et pan ! Je suis tombée sur les Poèmes Saturniens, alors que le mec d'avant massacrait les Fleurs du Mal (dès l'intro ! Toutes ses dates étaient fausses !!!) Je bouillais tellement que je n'ai pratiquement rien préparé, et la 1ère phrase que je sors c'est "Donc ce poème de Baudelaire..." regard interloqué de l'exminateur : "Pardon ?"
Et moi, en regardant au moins 3 fois ma feuille et rouge de honte : "Ce poème de Paul Verlaine, Paul Verlaine, oui Paul Verlaine" A la fin, le mec m'a demandé si en toute franchise j'aimais ce texte et je lui ai répondu en toute franchise que ma came était le mec étudié juste avant. Elle m'a valu un 12... Pas mal pour un manque d'inspiration et de préparation. T'inquiète, Messieurs Wiki et consorts permettentde retrouver un texte en 2 temps, 3 mouvements... |
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Toute réflexion quand elle est bien enrobée n'est-elle pas masturbation intellectuelle ?
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